Ce jeûne des 21 jours de Daniel, qui nous éloignent depuis 15 jours de toutes informations de ce monde, nous a permis jusque lors, si nous sommes attentifs, d’être bien plus proches et bien plus à l’écoute de la volonté de Dieu.
Quel sacrifice Dieu requiert de nous si nous nous vidons des pensées de ce monde? Qu’est-ce qui plairait au Saint-Esprit en vue d’être plus proches de Dieu à chaque jour qui passe? Et cela, tous les jours, même après le 17 Avril.
Tout simplement: se sacrifier soi-même, sacrifier nos pensées, notre volonté, enfin tout ce que nous sommes et voudrions être pour enlacer la volonté et la pensée de Christ, pour obtenir en nous la propre identité de Dieu.
Combien de fois, nous limitons la volonté et la puissance de Dieu en nous, pour, de façon entêtée, faire notre propre volonté? Si insignifiante face à Celle de Dieu? Et nous finissions par commettre tant d’erreurs, par reculer, chuter et souffrir, au lieu d’avancer dans le monde de la foi et glorifier notre Seigneur et Sauveur?
En réalité, il est impossible de recevoir l’Esprit de Christ, pleinement en nous, si nous n’abandonnons pas définitivement nos propres pensées et désirs.
Ainsi était la pensée de l’Apôtre Paul registrée dans la Première Epître aux Corinthiens 2:1-16:
«…ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire.
Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment.
Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu.
Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu.
Or nous, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Et nous en parlons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles.
Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.
L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne.
Car Qui a connu la pensée du Seigneur, pour l'instruire? Or nous, nous avons la pensée de Christ.»