vendredi 24 décembre 2010

Deux venins, un antidote!









Il y a deux choses qui empêchent une personne de changer de vie:

1. La gravité du problème

2. L'amélioration temporaire d’un problème

La gravité du problème est lorsqu’une personne sans forces, impotent face à un problème apparement sans solution. Un cancer. Un amour perdu. Une affaire perdue. Un problème impossible à résoudre.

La personne se sent si faible, si incapable, qu’elle désiste avant de lutter. Ou elle se fatigue de lutter, et là elle désiste.

Le point numéro 2 est un peu curieux. Nous observons que lorsque quelqu’un affronte un problème, cherche de l’aide et obtient un soulagement, il est habituel qu’il s’accomode, il se relâche un peu car la situation n’est plus aussi mauvaise qu’auparavant.

Le cancer est sous contrôle. Les querelles dans le mariage arrivent de temps en temps, ce n’est plus tous les jours. On a signé des contrats avec deux nouveaux clients pour une affaire, qui vont pouvoir maintenir les comptes à jour, tout du moins pour l’instant. Enfin, ce sont des solutions temporaires.

Mais notez bien que le problème n’est pas terminé — il y a juste eu une amélioration.

Le dénominateur commum de ces deux choses se base sur le fait que toutes deux obtiennent un résultat: Nous mener à cesser de lutter.

Alors en voici les antidotes:

1. Remettez la gravité du problème entre les mains de Dieu. C’est Lui qui produit les miracles, non vous. Comment la situation va se résoudre est le problème de Dieu. Votre problème est de lutter jusqu’à la fin.

2. Attention à l’amélioration d’un problème qui n’est pas définitivement résolu. Coupez le mal à la racine. Si la situation s’est améliorée, il n’est pas l’heure de se reposer, mais de poursuivre la lutte pour garantir que ce problème ne se lèvera plus contre vous.

En résumé: Pour changer de vie, ne cessez jamais de lutter.

Ev. Renato Cardoso