dimanche 6 juin 2010

Groupe Jeune


Auparavant, j’étais une personne très colérique. Je me révoltais contre mes parents car mon frère était malade et mon père se droguait.

Comme je n’avais pas de direction, je vivais mon propre style de vie ; j’ai rejoins un gang et j’ai commencé à vivre une vie de rue en vendant de la drogue, en frappant et volant des personnes. Dans ma manière de voir les choses, ça me donnait quelque chose à faire.
Vivre avec mon père ne faisait qu’empirer les choses. Lui et sa compagne étaient viciés dans le crack et la cocaïne alors ils se moquaient pas mal de moi. Notre relation était tellement difficile qu’on en est arrivé au point de se lancer des couteaux! Une fois je me suis fais poignarder parce que j’intimidais quelqu’un qui me devais de l’argent pour les drogues.
Je l’avais pris par le cou et pour se défendre il m’a poignardé. Ma mère a vraiment été affectée par tout ça. Quand je me suis fais arrêter pour un vol que mes « amis »
avaient commis, j’ai vu que je devais changer car je ne voulais plus voir ma mère dans cet état.
Quand j’ai obtenu un emploi, je n’étais plus aussi proche du gang et des drogues, mais la dépression et la colère se sont empirés. Quand mon frère a été hospitalisé, j’ai senti que c’était ma faute. Même si j’avais plein d’amis, ils ne pouvaient pas m’aider.
J’ai été invité au groupe jeunes ( Force Jeune) et la personne qui m’a parlé avait une si grande assurance dans ses paroles et son regard que j’ai décidé de rester.
Au fur et a la mesure que je participais dans le groupe jeune on m'enseignais comment changer mon style de vie. La détermination, la force et l’unité que j’ai vu au sein du FJ est ce qui m’a fait rester et m’a motivé à en faire partie.
Aujourd’hui, je ne suis plus ni dépressif, ni colérique, ni rancunier. Pour ce qui est de ma vie de rue, je n’ai plus le temps de m'en préocuper car je suis trop occupé à faire une différence positive dans le Force Jeune.
Daniel Passley